Le Marechal/joueur: Oban 10/10 à 11:19:04
Une balle dans l'épaule. FOUTRE !! Tapi derriere sa dune, le Marechal tiend les agresseurs en respect, faisant voler le sable chaque fois qu'un bout de tete dépasse, mais difficile de faire mouche sur ces adversaires qui passent de cuvert en couvert.
Tout à coup, le lieutenant Courchevel lui apporte une depeche.
- Un message radio de la division hirondelle mon marechal, les eclaireuers ont reperé des forces venant de l'est, a vu de nez deux fois superieurs en nombre.
- Sapriti ! Et le capitaine Raynal qui ne repond pas...
Le maechal tressaillit, alors que le médecin major s'occupait de son epaule bléssée
- Des nouvelles des forces alliées ?
- Le Commandant-sénéchal-capitaine Don Zozo est occupé par les troupes de Zavatta, il ne pourra pas nous aider.
Le vieil officié, dans son bunker d'etat major, ecoutait la terre trembler sous les obus. Un peu de poussiere tomba sur son képi.
Les tirs se faisaient plus precis, et le marechal etait coincé derriere sa dune. Bientot on le tournerait et il se ferait tirer dans le dos comme un lapin. Ces rats de l'oasis croyaient pouvoir le tenir, se faire justice du materiel qu'il avait requisitionné pour la cause de la France.
"Plus ca manque de panache et plus c'est revanchard, ces oasis sont tous des francs macons à la solde du Kaizer!" Pensa le Maréchal en ajustant son pacificateur.
- Maréchal ! les depeches tombent, os divisions sont prises sous des tirs de barrages elles tombent les unes apres les autres !
- Aucune ne se rend j'espere.
- Bien sur que non, mais les pertes de nos bons soldats bien francais sont severes.
- Faites donner la Marseillaise par le clairon, qu'elle mette en rogne tout nos ennemis, et preparons nous a nous defendre jusqu'a la mort en ecoutant ses mélodieux accord.
Une rafalle de tirs fit sursauter les mambres de l'etat major. Maitre de lui, le Maréchal vit entrer dans le bunker une estafette couverte de sang et de terre.
- Maréchal, j'arrive du front qui n'est plus qu'a quelques centaines de metres, les oasis se rapprochent sans cesse.
- Ou sont les canons du Colonel Fabien ? Ils devaneint nous appuyer.
- Le GQG les a muté au fort de Douaumont mon maréchal, pour le renforcer.
- Ces gens la me donnent plus de mal que les boches. Tout le monde dehors, je ne veux voir personne se defiler. Faites passer les consignes pour le plan specail aux lieutenants de Kervern et Castillac.
Résignés, mais prets à mourir sous les ordres du vieux chef, les officiers ortent rejoindre leurs hommes pour le dernier carré.
- Shaolan, matte un peu...
Le vieux guerrier etait sorti de son couvert faisant de grands signes avec les bras. "A moi les tirailleurs senegalais ! à moi les XIII eme corps d'armée !! la Légion sur la gauche !!" hurlait il de sa voix rompue au commandement.
- Il fonce tout seul ce con... rappelle toi qu'on doit le chopper vivant, fait lui lever les mains.
- ouais, heu... HAUT LES MAINS !! Bordel il s'arrete pas de courir ce con.
- A moi les grenadiers voltigeurs !! sur le flanc droit !
- Les mains en l'air !
- A moi les fusillers marins !!
- Les mains !!
- A moi le XVII eme Zouave !!
PAN
Touché en plein coeur, le maréchal s'éffondre sans un bruit, il n'a meme pas le temps de prendre la pose de celui qui meurt pour la France.
Le son du clairon... Du sable, des nuages.
Au pas de l'oie, les anges defilent et forment un cortege. Aspiré vers les cieux comme une flamme sacrée, l'ame du maréchal rejoint le valhalha des justes, la petite part du paradis, mais la meilleure, ou vont les ames de ceux qui sont tombés pour la France.
Tous sont la, le visage souriant, ses enfants qui l'aiment. Tout ceux qui ont leur nom sur ces petit morceaux de pierre et de betons entourés de chaines pendues à des obus que l'on trouvait dans ses patelins, son terroir cheri , tout ces noms gravés au pieds d'une statue de fier soldat sont la pour l'acceuillir.
Ses soldats, ses colonels et ses sous officiers, ses appelés et ses reservistes, ses avions et ses chars d'assaut. Il est le dernier, celui qui a tenu le plus longtemps, et tous sont la, coeurs vaillants, pour l'acceuillir au paradis des bons soldats.
Marechal, te voila.